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...Haifeng, à son tour, regarda ses chaussures de sport vertes. Les semelles devaient porter des cercles concentriques. Elle le savait.
- Il y avait trop de brume pour voir quelque chose ce matin-là.
- Donc, tu l'as vu.
- J'ai vu la police arriver.
Haifeng ne détecta pas de mensonge ; c'était donc une demi-vérité. Elle jouait avec lui - c'était fair-play.
- C'est l'heure d'aller travailler, xiansheng. Et le moment de cesser de poser des questions.
- Mon nom est Haifeng - comme le vent de la mer. C'est approprié ici.
- Le vieux quartier est à vingt minutes en bus du centre commercial.
Donc, la porte n'était pas fermée...
L'inspecteur principal Tian Haifeng, en déplacement lors d'une conférence, assiste à la découverte d'un cadavre sur une plage enneigée qu'il arpente. Il y rencontrera « Jane Austen » un curieux témoin. L'enquête parallèle qu'il mène sur ce meurtre se trouvera étroitement mêlée à la disparition de son fils. Haifeng est un homme aux multiples talents : poésie, calligraphie et même cuisine, mais c'est avant tout une belle personne, un homme plein d'humanité qui n'hésite pas à prendre tous les risques afin que justice soit rendue.
Ce roman brosse avec talent, outre les descriptions de personnages attachants, un portrait sans concession de la Chine contemporaine. Pays où, si la corruption et les exactions restent monnaie courante, les traditions millénaires telles que les cerfs volants et la fête des lanternes sont toujours vivantes malgré les tentatives politiques faites dans le passé pour les éradiquer.
Ce livre est (peut-être) un roman policier, mais il fourmille aussi de références littéraires à Jane Austen, Thomas Hardy et même Shakespeare. Enfin et surtout il apparaît comme une brillante étude de moeurs qui permet au lecteur de pénétrer dans les arcanes de l'âme chinoise afin de tenter d'y appréhender une infime partie de ses subtilités et de ses mystères. -
Après le décès de son mari, Mathilde soigne sa maladie, motivée par la volonté farouche de terminer ses mémoires. Hugo Boscowich, à qui elle s'est adressée pour les mettre en forme, hésite à replonger dans un passé qui ne le concerne pas. Devant l'insistance de la veuve, il accepte, pour apprendre que MaAprès une enfance passée à casser quelques vitres, ses parents lui font découvrir un pensionnat merveilleux : les Lazaristes, dans lequel il apprend à réfléchir sur le thème de « aide-toi, le ciel t'aidera ».
En dépit de succès plus souvent féminins que scolaires, Gérard Coquet devient expert-comptable stagiaire, puis reprend les rênes de l'entreprise familiale. Soucieux d'enrichir son karma, il anime un groupe de folk. Chantant comme une gamelle, il est affecté à l'écriture des textes des chansons... Le besoin d'écrire vient de là. Une dernière chose : Gérard Coquet est lyonnais, adore la charcuterie, le gamay, la cervelle de canut et le tablier de sapeur. Étrangement, sa dernière prise de sang est parfaite ! Le 9 avril, Gérard Coquet a été couronné lauréat du Prix Plume de Glace 2012 de Serre-Chevalier pour son roman Malfront, les fantômes de la combe et, au mois de septembre 2012, il a reçu le 1er Prix Centaure Noir de Noisy-le-Roi.thilde vient de se suicider! Suicide ou meurtre? Pourquoi tous ceux qui l'ont aidée à les rédiger passent-ils de vie à trépas? Qui est cette inconnue surgie à Martebrun? Que peut-elle chercher dans les sombres recoins de la Combe de Malfront? Qui possède la clé des mémoires interdites? -
Pendant que le garçon frappait aux portes, Haifeng examinait le cadavre. Même si le visage était gonflé, il reconnut sans peine l'assistant de la fouille archéologique, Hu Chang. Il l'avait vu sous la pluie avec un appareil photo numérique autour du cou ; le seul à avoir photographié la Femme de la tourbière.
La tête du cadavre avait le même front haut, le nez tordu et de fines lèvres pincées, avec les mêmes touffes irrégulières de cheveux mal coupés. Un oeil était fermé et l'autre encore ouvert comme s'il partageait une dernière plaisanterie grotesque.
Chine contemporaine La découverte d'un corps momifié dans un champ bouleverse la vie de l'inspecteur principal Tian Haifeng.
Cette « femme de la tourbière » le fascine, le trouble, l'émeut. Il n'aura de cesse de résoudre l'énigme de sa présence et de sa disparition suspecte. Cette quête le mènera jusqu'au lointain territoire Ouïghour. Il y sera confronté au côté sombre d'un pays où personne ne doit jamais perdre la face y compris les instances dirigeantes.
« Si nous mentons à propos de l'histoire nous contrôlons le présent », se justifient les hauts dignitaires. La fin justifiant les moyens (établir la suprématie Han), ils n'hésitent pas à humilier, terroriser et même tuer les Ouïghours.
La ténacité de Tian Haifeng lui permettra, au péril de sa carrière et de sa vie, de découvrir une vérité extraordinairement dérangeante.
Ce roman, au dénouement magnifique, est comme les précédents livres de Martin Long l'opportunité magique d'un voyage mouvementé en Chine mais ô combien attachant. Avec la rencontre de belles personnes sensibles, généreuses et courageuses qui n'acceptent pas que la vérité soit bafouée. -
« Quelques fenêtres sont encore éclairées sur des histoires de vie que la junkie espère insouciantes. Elle fouille son sac, à la recherche de ses clés. Le 4 x 4 accélère subitement et pile à hauteur de sa proie. La portière s'ouvre, s'en extrait un homme vêtu de noir. Sophie se retourne, alertée. L'homme se baisse. Son bras droit balaie l'air avant de frapper l'ancienne avocate sous les genoux. À l'image d'une faux moissonnant de frêles céréales. Le corps de Sophie bascule en arrière et le bras gauche de l'homme le cueille et l'enveloppe. La main droite se referme sur les jambes. Il la porte jusqu'au 4 x 4 et la jette sur les sièges arrière. Sept secondes viennent de s'écouler, ponctuées du hurlement de Sophie. » Docteur en sociologie, Dominique Bourgeon coordonne les Instituts de formation paramédicaux d'un CHU.Lors de ses études à l'Université de Nanterre, il a étudié les régimes totalitaires du xxe siècle, leurs origines sociétales et symboliques. Il affectionne les polars d'Arnaldur Indriðason et leur vision d'une société repliée dans les affres de la crise. Au quotidien, l'écrivain partage son temps entre la restauration de tableaux et le jardinage. Plus que les grandes figures de l'impressionnisme et du cubisme, il se consacre à l'étude des petitsmaîtres régionaux du début du xxe siècle, car le talent s'avère multiple et souvent caché. La Malédiction de Kammerer est son premier roman.
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...Sur le point de cliquer avec la souris de l'ordinateur pour fermer le fichier, il hésita, son intuition lui disant qu'il n'avait pas tout vu. Il regarda de plus près l'un des clichés de la scène de crime où le moine était couché sur le dos, un bras coincé sous son torse. Lin lui avait dit que quelqu'un avait retourné le corps, ce qui expliquerait la position. Il examina le visage de près : peau rugueuse et bronzée, yeux ouverts sans expression, dents tachées - un visage qui aurait pu être celui de millions de jeunes hommes.
Pas de nom - un être sans identité.
Classé comme un meurtre ou un suicide faute d'un travail d'investigation digne de ce nom, une vie classée et oubliée comme si elle n'avait jamais existé...
Chine contemporaine.
L'inspecteur principal Tian Haifeng en vacances à Shenzhen ne peut rester indifférent à l'annonce de la mort d'un moine miséreux et anonyme. Les autorités ayant rapidement classé l'affaire, Haifeng décide de la résoudre afin de rendre son identité au moine et prévenir sa famille. Son enquête prendra la forme d'un voyage initiatique lui permettant aussi de renouer des liens distendus avec son fils et de découvrir une société matriarcale unique : les Mosuo.
C'est aux contreforts du Tibet qu'Haifeng connaîtra enfin toute la vérité au terme d'un périple à la fois long et dangereux. Tranches de vie pittoresques, expériences mystiques dans une lamasserie, découverte du peuple Mosuo, invasion du tourisme de masse...
Martin Long nous guide vers des lieux extraordinaires pour y rencontrer des personnages détestables ou attachants mais toujours complexes...
Ce qui nous permettra de tenter d'appréhender les méandres de l'âme chinoise ! -
Main gantée tenait une enveloppe d'une épaisseur qui dépassait toutes celles qui m'avaient été offertes, parce que si j'avais voulu être riche et loin de Joe, j'aurais pu reprendre mon diplôme de Droit et filer à Wall Street. Même les émoluments du colonel Parker pour retrouver le jumeau d'Elvis Presley tombaient, enfin, dans le ridicule du pingre. Jack Pasolsky n'est pas l'ami d'un agent spécial du FBI pour rien. Ce dernier, Roberto Pancrasse junior, outre son habitude de s'inviter sans prévenir au milieu des instants intimes, travaille sur la seule enquête qu'il fallait refuser : la compromission de la Maison-Blanche dans un complot contre la démocratie. C'est pour cela qu'il va entraîner Pasolsky et sa douce secrétaire et néanmoins fille de John Barnett dans une aventure qui leur coûtera beaucoup, et plus encore que les vingt cinq mille dollars nécessaires à la réalisation d'un film pornographique. Ah, oui, j'allais oublier : Joe, la fille de John Barnett et néanmoins la secrétaire de Pasolsky, possède l'une des plus belles plasties de la galaxie.
Écrivain-détective né le 1er mai 1931, le jour de l'inauguration de l'Empire State Building - mais il n'y est pour rien - disparu en juillet 1969. Capitaine, sergent puis lieutenant des Marines en Corée, insubordonné par religion, démobilisé en 1957, agent de la CIA, puis détective privé. Un témoin l'aurait aperçu pour la dernière fois, embarquer dans un trawler des années 40, dans le port de Cockburn Town (îles Turcos & Caïcos), un cigare aux lèvres après avoir acheté une grande partie de la cave à alcool locale.
Auteur prolixe d'une vingtaine de romans d'espionnage, Patrick de Friberg a exercé tous les métiers. Marin, plongeur sur des épaves ou des plates-formes, homme d'affaires, consultant, il a été amené à séjourner dans les zones les plus dangereuses de la planète. Depuis 2012, il est le traducteur officiel de l'héritage littéraire de John Barnett. -
Salade de truands à l'ardéchoise : saisissez un paroissien ordinaire, laissez mijoter en cellule ; ajoutez un voyou lyonnais et son calibre ; relevez d'une poignée de mauvais garçons, d'une veuve et d'un colonel de gendarmerie mélomane ; assaisonnez de vendettas urbaines et de rancoeurs agricoles. Servez chaud au creux d'une vallée perdue. Que diable Quentin Cherrier, pigiste épris de ruralité, avait-il besoin d'ajouter son grain de sel ? Il est des estomacs qui ne supportent pas plus les châtaignes que les pruneaux... « Élie n'aurait jamais dû s'emporter. Jamais il n'aurait dû hurler à son voisin : « Un jour, j'aurai ta peau ! ». Et devant témoins, par-dessus le marché ! Il aurait mieux fait d'obéir à sa culture parpaillote et laisser à Dieu seul le soin du châtiment. Ces quelques mots ne lui avaient valu rien de moins qu'une garde à vue, suivie d'une mise en examen et une incarcération à la maison d'arrêt de Privas. Pas fort pour un Ardéchois silencieux, travailleur et tenace. Un Ardéchois, quoi. »
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- Docteur, je vois des nains partout. La nuit, le jour. La nuit surtout ! des nains par dizaines, des centaines de nains... - De quelle couleur, vos homoncules ? - Noirs, ils sont tous noirs, gémissent et gesticulent autour d'une table... Et j'entends quelqu'un crier : « L'assassin est dans ces murs ! » - Je vois... rien de grave. Vous avez ouvert un exemplaire des 7 Petits Nègres. Les symptômes persisteront durant la lecture puis devraient rapidement disparaître, même si tout risque de récidive ne peut être écarté. Au revoir, cher monsieur ! Non, non ! vous ne me devez rien. Je fais cadeau de mes honoraires à l'association Les P'tits Courageux, suivant l'exemple des quarante-deux auteurs de ce recueil qui lui ont offert leurs droits.
42 auteurs, autant d'assassinats et plus de 400 personnages... l'armée des nains part à l'assaut des librairies !
Vous avez dans les mains la version papier de la saison 2 de « l'Exquise Nouvelle ». Tous les auteurs cèdent leurs droits qui seront reversés aux « P'tits courageux ». Les nouvelles sont baroques, loufoques, exotiques, certaines écrites par des auteurs confirmés, d'autres encore confidentiels, qui nous emmènent à la croisée des univers d'Agatha Christie et des frères Grimm. Savourez ce voyage, en gardant bien à l'esprit tous ces enfants, ces adultes, si courageux, si volontaires face à la maladie, qui vous disent merci... Jérôme Commandeur -
An trois de la République : Lyon, ville insoumise, endure la plus sanglante des répressions. Fuyant la soldatesque, une nonne accepte l'invitation d'une étrange vieille, croisée au détour d'un chemin.
Marceline restera à Malfront, contrainte et forcée par les effets d'onguents qui vont l'éloigner du Seigneur. Elle accouchera, malgré elle, d'une descendance bercée de maléfices qui ne s'éteindront jamais.
Juin 2007 : à Martebrun, paisible bourgade des Monts du Lyonnais, on égorge, on flingue, on assassine ! Trio improbable, un commissaire alcoolo-dépressif, un écrivain fantôme et une fliquette néogothique tentent d'enrayer l'hémorragie de notables...
« Je me souviens de ce 8 thermidor, jour de carthame à octidi, comme si c'était hier. À cette époque, je n'étais encore qu'un gland dans la mousse épaisse d'un tapis de feuilles humides. Un rigodon glougloutait en contrebas. Des corneilles me tournaient par-dessus le crâne et criaient à s'en décrocher la jactance. Les piailleuses lorgnaient un macchabée flottant entre deux eaux. L'homme, habillé en royaliste, agrippé aux branches décharnées d'un arbre penché sur la rivière, pataugeait bras ballants, à contre-courant. Les corneilles descendaient en torche et lui chapardaient des morceaux de viande. La sérénade durait depuis des jours. » -
Nous sommes en 1719. Le jeune roi Louis XV a cinq ans ; le Régent, Philippe d'Orléans se montre plus soucieux de ses plaisirs que des intérêts du pays. Les temps sont difficiles pour le peuple ; des fortunes s'édifient et se défont ; dans les rues de Paris, coupe-jarrets, tire-laine et vide-goussets font la loi. Un nom est sur toutes les lèvres : Cartouche. Bientôt sexagénaire, Marie de Beaudry coule des jours heureux en son hôtel particulier du Marais. Les exploits du « prince des voleurs » la contraignent à reprendre du service, épaulée de Philippe, son fils adoptif et d'Angélique, sa petite-fille. Entre le brigand et la marquise, le duel s'engage...
Après trois biographies de personnages du xvi e siècle et la tétralogie Le Coeur du Soleil, voici que paraît le quatrième opus des aventures de la Mouche. C'est la vie des femmes que l'auteur se plaît à narrer : reines, favorites royales, indicatrices de police ou paysannes, toutes, à des époques différentes, ont joué un rôle auprès des hommes qu'elles aimaient. Tout en déplorant l'inégalité des conditions faites aux femmes, Nicole Voilhes montre que celles qui ont voulu s'affranchir de la tutelle masculine y sont toujours parvenues. -
« Depuis trois ans, les cost killers de son genre avaient sévi à tous les étages pour traquer les dépenses qui, soi-disant, plongeraient la firme dans le marasme et feraient les choux gras de la concurrence. Ainsi les fournitures de bureau étaient-elles sévèrement encadrées, car un gestionnaire zélé avait remarqué que le stock diminuait lors des rentrées scolaires. Au passage, le coût de cet « encadrement » (le contrôleur de gestion, plus le temps que chacun devrait consacrer à justifier les cahiers, les gommes et les crayons) n'avait jamais été calculé. Et pour cause, il était largement supérieur à l'économie supposée. » Un aveugle clairvoyant, un PDG colérique, des managers à bout de nerfs, des salariés ballottés... les personnages de cette histoire sont à la fois victimes, héros et témoins du cynisme qui règne aujourd'hui dans l'entreprise. L'auteur nous les présente à fleur de vie, aussi bien chez eux qu'à leur poste de travail. Le lecteur vivra leurs passions, entrera dans leurs rêves et découvrira peu à peu comment une société florissante finit par s'écrouler avec fracas. Ce roman, s'il n'empêche pas les faillites, aidera au moins à garder la tête haute. Lauréat 2014 de la 9e édition du prix Handi-Livres
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- Police ou ami, vous êtes lequel des deux ?
Haifeng ne savait pas.
- Elle a été tuée près d'ici, répondit Haifeng en évitant la question.
Une larme s'échappa d'un de ses yeux et coula le long de son visage endurci. Le menton en avant, elle jetait un regard accusateur, mais pas à Haifeng.
C'est la vie qu'elle accusait. La libérant de son regard, Haifeng parcourut la pièce des yeux. Il n'y avait pas une seule photo exposée, comme si elle n'avait aucun être cher dont elle voudrait se souvenir. Les sculptures métalliques semblaient avoir été tordues par une personne à la poigne de fer jusqu'à prendre forme...
Chine contemporaine.
L'inspecteur principal Tian Haifeng, veuf désabusé, s'éprend contre toute attente de la lumineuse Bao Yu. Cette dernière est sauvagement assassinée peu après leur rencontre. Il n'aura de cesse de découvrir le coupable. Ce roman n'est pas, loin s'en faut, un simple roman policier mais une étude des moeurs chinoises ainsi que la découverte de tout un pan de l'histoire douloureuse des années quatre-vingt.
« Le printemps a été de courte durée pour nous les soeurs de Pékin ». Ce printemps fugace, suivi d'une répression sanglante, brisa à jamais les rêves d'une génération éprise de liberté. Ce roman ne peut laisser quiconque indifférent : tout d'abord par l'originalité d'un double récit qui navigue sans cesse entre présent et passé jusqu'au coup de théâtre final, ensuite par la découverte de la Chine avec ses failles et ses traditions, enfin par l'érudition de l'auteur.
Il nous permet avec générosité, minutie et une sensibilité extrême-orientale d'appréhender non seulement les subtilités de la calligraphie, mais aussi celles de l'âme chinoise, dévoilant la complexité d'un pays où « faire étalage de ses sentiments c'est perdre la face ». Ce roman est le premier d'une série de cinq à être traduit en français. -
Après le décès de son mari, Mathilde soigne sa maladie, motivée par la volonté farouche de terminer ses mémoires.
Hugo Boscowich, à qui elle s'est adressée pour les mettre en forme, hésite à replonger dans un passé qui ne le concerne pas. Devant l'insistance de la veuve, il accepte, pour apprendre que Mathilde vient de se suicider !
Suicide ou meurtre ? Pourquoi tous ceux qui l'ont aidée à les rédiger passent-ils de vie à trépas ?
Qui est cette inconnue surgie à Martebrun ?
Que peut-elle chercher dans les sombres recoins de la Combe de Malfront ?
Qui possède la clé des mémoires interdites ?
« Cette fois-ci, le bruit vint de la chambre. Ce n'était pas un bruit né de son cerveau mais un crissement de semelles sur le parquet. Mathilde n'eut pas le temps de se retourner. Un choc effaça la Lune et les toits du chenil. Une douleur insupportable lui serra le crâne. Pendant qu'elle portait les mains à sa nuque, le sol se déroba sous ses pieds. La rambarde du balcon lui griffa le ventre et les cuisses. Deux étages plus bas, les escaliers de la terrasse lui servirent de dernier oreiller. » -
Il appuya sur le bouton de l'interphone.
« Paule, j'ai besoin de tous les cas d'homicides dans le département de l'Oise... ».
Paule protesta.
« Enfin, depuis la fin de la guerre... Non, depuis quarante ans, ça suffira, c'est ça, depuis quarante ans... Oui, ça prendra le temps qu'il faudra... Ah, merci d'avance, Paule. Vous êtes un ange... ».
Et de replonger dans le dossier comme on avance dans le grand bain, sans avoir pied.
Pierre, 92 ans, vit en EHPAD. Toujours alerte, respectable et respecté, il poursuit un but secret : venger sa mère morte de faim à l'hôpital psychiatrique de Clermont-de-l'Oise sous l'occupation allemande.
Dans le même temps, l'équipe du commissaire Berthier se voit confier une enquête sur un meurtre étrange. Aucune trace, une arme datant de la Deuxième Guerre mondiale... Existerait-il un lien entre ces deux drames ? Une fois encore, Alain Bron parvient à nous entraîner dans un roman policier bouleversant où se côtoient la tragédie et l'humour. Pour notre plus grand plaisir. -
La veritable histoire de l'assassinat d'elvis presley
John Barnett
- In Octavo
- 12 Juin 2015
- 9782848782065
Nous étions le dimanche 17 août 1969. Le King (que Dieu bénisse son jeu de jambes !) n'avait pas encore été assassiné, vous le savez bien. Il est mort, constipé sur ses toilettes, le 17 août 1977, mais ça, c'est de notoriété publique. Je vous raconte cela, parce que, comme moi, vous avez lu le titre sur la couverture de cette histoire, alors on ne peut pas vous tromper. 1969. Le privé Jack Pasolsky est embauché par l'impresario d'Elvis Presley qui n'est plus que l'ombre du King (que Dieu bénisse son jeu de jambes !) et le King, l'ombre de son frère. On découvre que la physique divine empêche de boire sa bière fraîche l'été, parce que les glaçons fondent toujours trop vite dans les glacières alors que personne n'aime la bière en hiver, que le détective va devoir porter l'enquête sur son propre client, sur un jumeau, un complot, la Hollande et l'URSS. Ah, oui, j'allais oublier : Joe, la fille de John Barnett et néanmoins la secrétaire de Pasolsky, possède l'une des plus belles plasties de la galaxie.
Écrivain-détective né le 1er mai 1931, le jour de l'inauguration de l'Empire State Building - mais il n'y est pour rien - disparu en juillet 1969. Capitaine, sergent puis lieutenant des Marines en Corée, insubordonné par religion, démobilisé en 1957, agent de la CIA, puis détective privé. Un témoin l'aurait aperçu pour la dernière fois, embarquer dans un trawler des années 40, dans le port de Cockburn Town (îles Turcos & Caïcos), un cigare aux lèvres après avoir acheté une grande partie de la cave à alcool locale.
Auteur prolixe d'une vingtaine de romans d'espionnage, Patrick de Friberg a exercé tous les métiers. Marin, plongeur sur des épaves ou des plates-formes, homme d'affaires, consultant, il a été amené à séjourner dans les zones les plus dangereuses de la planète. Depuis 2012, il est le traducteur officiel de l'héritage littéraire de John Barnett. -
PRIX POLAR 2019 DU LIONS CLUB - Salon de Rambouillet « Marie se rappelait, une autre cachette, une autre fuite. Elle repensait aux Hauts de Nice, à l'homme aux cicatrices... Elle chassa ses souvenirs. Elle revint à Ashley, à sa mission. Dans l'action, elle n'avait plus peur. L'action la rassurait. Ashley avait raison, elle n'avait pas à craindre l'homme aux cicatrices. Elle avait grandi, mûri, changé. Dans l'action, elle savait quoi faire. Elle avait su protéger la fillette. Si elle voulait en finir avec ses fantômes, elle devait partir en chasse.
Quand elle aurait terminé sa mission, elle s'occuperait du Balafré... A la chasse, elle était la meilleure, Ashley le lui avait dit. » « Qui es-tu, Marie ? » Ou plutôt : « combien de Marie êtes-vous ? ».
Il y a l'étudiante en socio, la femme traquée, l'amoureuse...
Et la garde du corps et la machine à tuer.
Le commandant Gontier aurait dû s'en douter : on ne peut pas être un as du renseignement et se trouver mis au tapis par une question toute simple.
Une question qui risque de déclencher les tirs croisés de toute une bande d'affreux... -
« Mon âme s'était déchirée. J'aurais voulu me jeter la tête contre le mur, m'y fracasser le crâne. Il gagnait, il gagnait sur toute la ligne. Je ne pouvais rien faire, j'étais impuissant. J'avais perdu, tout perdu... Il venait de tuer la femme que j'aimais le plus au monde. J'avais été incapable de la protéger, de les protéger... Je sentis comme un long hurlement qui partait de mes entrailles, qui cherchait à se frayer un chemin jusqu'à ma gorge. Je serrai les dents, j'avais la bouche pleine de bile. Je voulais prendre sa place, je voulais mourir, disparaître à mon tour avant que ce ne soit pire. Mes muscles se bandèrent pour une dernière folie, la mort arrivait je m'apprêtais à l'embrasser à pleine bouche. Il y eut un second coup de feu... »
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Un homme émerge d'un cauchemar, les mains tachées de sang. Une femme aux allures d'ogresse enferme chaque nuit dans sa chambre son fils somnambule. Une ex-danseuse classique reconvertie dans le strip-tease disparaît mystérieusement. Un flic au bord de la dépression est englouti par son passé... A Clermont, il est des âmes plus noires encore que les murs des façades.
Nathalie Garance est professeur de philosophie dans un lycée des Yvelines. Elle a également une formation en psychologie, fort utile parfois au professeur s'il veut rester philosophe. Lectrice éclectique (Zweig, Colette, Woolf, et une pléiade de Grecs), elle écrit des intrigues policières hantées par un personnage étrange, le commissaire Elée, grand amateur de mélanges de cafés et de charmes tarifés. Narcoses est son troisième roman. -
Au Pays Basque, le commandant Gontier doit enquêter sur la disparition d'un certain Haritz... mais tout va se compliquer lorsque Fred Newelton alias Freddy Dallas fauche un million de dollars à Mickey Baudigan, un gangster californien, qui met immédiatement à ses trousses ses meilleures gachettes. Inquiet pour la sécurité de sa femme et de sa fille, Gontier décide de laisser tomber et accepte la mission que lui propose une entreprise high tech dans la Silicone Valley mais... il est des affaires qui ont la peau dure et des plaies trop profondes pour vouloir se refermer. Comme un piège qui claque, les mâchoires du passé vont se refermer. Sur qui ? Sur quoi ? Le piège n'est pas là où on l'attend ! Et celui qui l'a armé n'est pas celui que l'on imagine !
Tour à tour infirmier, formateur, enseignant, consultant ; tour à tour passionné de musique et de photo, d'Amérique aussi... Bernard Boudeau doit avoir neuf vies et nul ne sait s'il les doit à Dieu ou au Diable. En 2009, avec Méfie-toi d'Assia?!, un thriller salué par de nombreux jurys, l'animal plante ses griffes en littérature, et avec un fameux coup de patte ! De la même veine, L'Homme qui aimait les tueurs l'installe parmi les grands du roman noir. Suit Le Marionnettiste, machiavélique et délicieusement manipulateur. Voici son quatrième opus, 420 pages sous très haute tension. -
Tout le monde cherche l'amour. Et si l'amour était ce qui pouvait vous arriver de pire ?
Toute ma vie, moi, Élisabeth Schreiber, j'ai attendu un être qui applique un baume sur les plaies à jamais ouvertes de l'enfance. Un homme qui comprenne, protège et transporte. Il est là, enfin, il m'ouvre ses bras, mais c'est pour déchirer, détruire et dévaster...
Quand aimer mène tout droit en Enfer, quand aimer vous consume et vous ruine, jusqu'où peut-on aller pour s'en défendre ?
Ellen GUILLEMAIN naît un jour d'avril en vallée de Chevreuse, un stylo dans la main droite, un livre dans la main gauche. Nouvelliste, elle cisèle des textes courts et intenses, bousculant allègrement les genres. Boulimique de lecture, elle dévore tout ce qui passe à sa portée, John Irving, Amélie Nothomb, Kérouac et tant d'autres. Ses autres passions ? Le cinéma et les grandes tablées d'amis avec qui partager le goût de ce qui est bon. -
« Le quai s'éloignait déjà. Howard alla s'accouder au bastingage. Il n'avait jamais quitté l'Angleterre et se demandait si ce n'était pas une grosse erreur. Voir s'éloigner son pays natal lui vrillait l'estomac. Sa maison blanche... celle de ses aïeux. Jamais il ne la reverrait et il n'y aurait personne pour la reprendre. Elle tomberait peu à peu en ruines, deviendrait une de ces maisons que les petits enfants se montrent du doigt en frémissant.
Ces maisons hantées, délabrées, oubliées dans lesquelles ils se jouent des paris stupides. Peut-être que des pauvres viendraient s'y installer, puis il y aurait un neveu oublié et perdu pour la réclamer. » Hiver 1665. La grande peste de Londres a tout pris au jeune Garin : femme, enfant, et jusqu'au dernier membre de sa troupe de comédiens. Arpentant les quais glacés de Plymouth, le ménestrel cherche en vain une place sur un navire en partance pour le Nouveau Monde. Un jour, Jim Cox, second du Paragon lui propose un étrange marché : une cabine à bord s'il parvient à convaincre le juge James Howard d'embarquer avec eux pour élucider le meurtre d'un des matelots.
Jusqu'où l'enquête du magistrat et du saltimbanque, commencée en pleine tempête, va-t-elle les entraîner ?
L'auteur Guillaume Dalaudier est né en 1986. Il a commencé en écrivant des nouvelles fantastiques avant de s'intéresser aux autres domaines de la littérature : les romans d'aventures, le policier, la fantasy... fi nalement, il s'est passionné pour tous les genres. Et c'est peut-être ce qui défi nit le mieux cet éternel curieux : son intérêt pour toutes choses. De la musique à la jonglerie, en passant par le sport. C'est pourquoi, selon les saisons et les occasions, il part explorer le monde ou reste travailler à Paris : il faut bien survivre ! -
« Je voudrais que vous enquêtiez sur moi. Je suis flic, un bon flic, sorti major de ma promotion, aujourd'hui commissaire de police. Je suis en instance de divorce, en analyse depuis trois ans et j'ai peur d'être un tueur en série... » L'auteur de cette étrange requête s'appelle Sylvain Macarie. Êtes-vous en face du criminel le plus retors de la planète ? L'homme est-il victime d'une effroyable machination ? Tout va se jouer sur les pentes abruptes des Alpes...
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Des véhicules luttent dans les embouteillages. Jules, photographe, observe et shoote au hasard : une Clio usée, les larmes de sa conductrice. Traquée, l'inconnue lui tend une enveloppe, promesse d'un quiproquo. Elle lui fixe rendez-vous. Poursuivie, elle s'enfuit et disparaît.
A cet instant, jules ignore combien sa vie va changer. Projeté par la mystérieuse Agnès dans un incroyable imbroglio politico-financier, il découvrira qu'elle porte depuis la disparition de son père un lourd héritage. Meurtres, enlèvement, mensonges... pour Jules, tout ceci n'est qu'un prétexte; l'essentiel réside dans la rencontre et la découverte d'un coeur jumeau...
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Rostock, ex-R.D.A. Douze ans après la chute du Mur de Berlin, Friedrich Scharf est revenu du capitalisme et de ses mirages. À cinquante ans passés, il a l'impression d'être passé à côté de sa vie. Jusqu'à ce que l'héritage de son père vienne rebattre les cartes du destin... Fontainebleau. Stan Branisky a démissionné du GIGN et goûte dans sa librairie le calme d'une existence rangée. Tout bascule quand son ami Marc meurt à Bruxelles dans des circonstances étranges. Le fil qui relie les rives de la Baltique à la forêt de Fontainebleau va plonger Stan dans la vase écoeurante d'un passé terrifiant.