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bruno jacquin
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Dans un climat de tension sociale extrême, la journaliste Leïla Laoudi témoigne de violences policières lors de manifestations, qu'elle contribue à mettre en lumière dans son journal. En marge de celles-ci, elle est informée de soupçons pesant sur d'anciens policiers aujourd'hui honorés qui auraient pris part à la rafle de Juifs à Bordeaux en 1942 ou à la ratonnade d'indépendantistes algériens en octobre 1961 à Paris. Cependant, visée et ébranlée par des accusations la qualifiant de « casseuse de flics », elle accueille ces révélations avec scepticisme. Au fur et à mesure de son enquête, plusieurs éléments permettent toutefois d'étayer les soupçons de ses témoins et entre les deux affaires, des points communs troublants se font jour. Est-elle manipulée ?
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Un vieillard est assassiné à Bayonne, par une belle nuit d'été. Le tragique mais banal fait divers vire à l'affaire d'État. La victime est juive et dans un contexte de tension au Proche-Orient et de montée de l'antisémitisme, le crime est ultramédiatisé. Il prend des proportions gigantesques lorsqu'un jeune toulousain d'origine maghrébine est suspecté. Les politiques et les médias s'emballent, tandis que les banlieues s'embrasent... Policiers et juge ont pourtant des doutes. Leïla Laoudi, journaliste, va mener l'enquête dans une atmosphère délétère.
Ancien journaliste de presse écrite (quotidiens, hebdos, mensuels puis agence), Bruno Jacquin embrasse ensuite une carrière dans la presse institutionnelle pour le compte d'un service public. Ressentant un grand besoin d'air, il quitte ce dernier pour assouvir sa passion de l'écriture. Féru de littérature noire et policière ainsi que d'histoire contemporaine et de politique, il mélange habilement les genres. Quand hurlent les hyènes est son troisième roman après Le Jardin des Puissants, Éditions les 2 encres, paru en octobre 2013 et Galeux, dans la collection Du Noir au Sud, Éditions Cairn, paru en mai 2017, son nouvel opus « Quand hurlent les hyènes » doit paraître en mai 2020 dans la même collection.
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Au milieu des années 1980, en toute illégalité, ils ont fait régner la terreur dans les rangs des indépendantistes basques. On les appelait.... Galeux. Qui étaient les « galeux », surnom donné aux membres des GAL, organisation paramilitaire financée par l'État espagnol pour lutter contre ETA, dans les années 1980 ?
Mai 2005. Casimiro Pozuelo, paisible retraité espagnol est victime d'un attentat au Pays basque français dont il réchappe miraculeusement. Avide de vérité, Inès cherche à comprendre pourquoi on en veut ainsi à son grand-père. Elle se penche alors sur son passé et découvre des informations terrifiantes qui la tirent du mensonge permanent dans lequel elle était maintenue depuis sa naissance.
Inspiré de faits réels, « Galeux » est une plongée à rebondissements, sans tabous, au coeur des années noires de la « guerre sale » (1983-1987) menée en France contre les indépendantistes basques. Un scandale d'État dont la plaie n'est pas complètement refermée aujourd'hui encore.
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