Hernandez Luna
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Le corbeau, la blonde et les méchants
Hernandez Luna
- L'Atalante
- Insomniaques Et Ferroviaires
- 19 Juin 1998
- 9782841720682
Enrique Mejia, dit « le Corbeau », est chauffeur de taxi à Puebla. Sa femme l'a quitté ; sa passion du boléro l'en console bien peu. Au carnaval de Huejotzingo, il assiste à un meurtre, se lie d'amitié avec un peintre et recueille une blonde victime d'une agression. Les « méchants » qui la poursuivent sont à la recherche d'une photo compromettante où James Dean joue de la clarinette...
Par l'originalité de la narration, la liberté de ton, l'alliance du noir, de la mélancolie et de la truculence la plus débridée, Le Corbeau, la blonde et les méchants secoue allègrement le cocotier du polar.
Juan Hernández Luna est mexicain et vit à Puebla. « Le plus dur, le meilleur, la relève du nouveau roman noir mexicain » affirme à son sujet Paco Taibo II.
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Du tabac pour le puma
Hernandez Luna
- L'Atalante
- Insomniaques Et Ferroviaires
- 4 Novembre 1999
- 9782841721153
Puebla au Mexique, ville fondée, dit-on, par les anges. Pourtant... Ezequiel Aguirre, magicien sur la touche, s'abreuve d'émotions fortes ; il cherche à oublier le départ de sa femme. Liliana, sa fille, risque gros à filmer un trafic d'immigrés clandestins originaires d'Amérique centrale. Un quidam qui revendique le sobriquet de « Main furtive » s'emploie à tripoter en douce d'honorables citoyennes de la ville. Le gouverneur de l'État exproprie des paysans afin de céder leurs terres à une multinationale. Un vieux pompier relate ses exploits d'agitateur dans les années trente. Roger Simon, l'auteur californien vient mener une enquête sur un espion allemand de la Première Guerre mondiale. Autant de destins dont la trame se nouera finalement. Réaliste mais burlesque, amer mais hilarant, Juan Hernández Luna, né en 1962, a obtenu avec Du tabac pour le puma le prix Hammet 1997 décerné au festival international de Gijón.
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Un romancier vit et rêve en ne pensant qu'au chef d'oeuvre qu'il écrira un jour et le fera sortir de l'ombre.
Il passe ses journées à chercher les premiers mots du roman total tout en admirant, impuissant, le talent et l'habileté des grands écrivains qui leur permettent d'inventer et de créer histoires et personnages. des pensées qui deviennent souffrances et le torturent au point de l'amener à se détruire lentement. la solitude et la nostalgie s'invitent pour partager dans la misère avec celui qui a tout perdu sauf une confiance indestructible dans cette muse qui finira bien un jour par arriver.
Tout au long de cette léthargie contemplative et au plus profond des abîmes de la désillusion et du découragement, juan hernandez luna construit une fable habitée par des atmosphères obscures, dramatiques et décadentes pour parler de l'esprit humain et de ses limites, des rêves et des fantômes qui le hantent. il nous parle aussi de la lumière qui jaillit, vraie ou fausse, du mot et de l'écrit et des efforts surhumains que l'écrivain doit faire pour la capter.
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«Iode fait naître horreur, brutalité, amoralité, sauvagerie et tendresse. Juan Hernández Luna a fait quelque chose de terrible, il a exploré l'innocence du mal d'un psychopathe face au mal programmé de la société. Je me retrouve déboussolé face à ce roman fascinant et terrible, inquiétant et captivant» - Paco Ignacio Taibo II -
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Pas de vertu dans le servilisme ; biographie de Ricardo Flores Magon
Juan Hernández luna
- Atinoir
- 29 Janvier 2021
- 9782918112112
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un journaliste sportif à la dérive se retrouve embrigadé dans une histoire meurtrière.
dans la ville mexicaine de puebla ce n'est pas pour rien que le bar qu'il fréquente s'appelle l'apocalypse. manuel va répondre à la requête d'un ami qui lui demande de mener une enquête. mais les gens ne sont évidemment pas là oú on les attend. qui blanchit quoi ? qui mène le bal ? manuel devra aller au bout de lui-même pour dénouer l'écheveau. description sombre de la province mexicaine vue à travers le prisme du manque de chance chronique de l'auteur, naufrage est un voyage dans l'agonie d'un type qui ne sait plus oú il en est.
mais qui poursuit sa route.
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« Comme les Monarques, quitter le sanctuaire pour migrer sur des routes dont le souvenir n'est pas nôtre, quêter ces lieux qu'on n'imagine qu'en rêve, se sacrer soi-même souverain de monarchies nouvelles ou, en chemin, se brûler les ailes. » 1935. Augusto Solís, affichiste mexicain, brûle d'amour pour Loreleï, qu'il abreuve de lettres à l'adresse parisienne qu'elle lui a laissée en quittant Mexico. Mais c'est Jules Daumier, jeune coursier à l'Huma, qui habite là désormais. S'engage alors entre les deux hommes une correspondance assidue, à la fois dense et fantasque dans laquelle Jules rend compte à Augusto des démarches qu'il entreprend pour retrouver sa dulcinée. Deux générations plus tard, les petits enfants de Jules et Augusto rééditent leur échange épistolaire, se cherchant à travers ces épisodes mi-historiques mi-imaginaires, tentant d'éclairer leur propre personnalité et de se réinventer un passé.
De Mexico à Ménilmontant et au Vel'd'Hiv, dans un Paris peint par Doisneau et sur fond d'actualité vivante du Front Pop' et du 2e conflit mondial, ce foisonnant roman épistolaire qui mêle personnages réels et de fiction retrace une histoire d'amitié aussi surprenante que profonde, traverse les mers et embarque le lecteur dans un univers formidablement romanesque.
Née au Mexique devant une bouteille de rhum et un soda pamplemousse, l'idée de ce roman de la mémoire, aussi baroque que virtuose, est celle d'un jeu de piste à la Cortázar entre deux écrivains : le Mexicain Juan Hernàndez Luna et le Français Sébastien Rutés.