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Didier Jung
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La cliente de l'avocat n'est pas au rendez-vous. Comment a-t-il échoué, en plein mois de janvier, sur une île de Ré balayée par les vents, désertée par les touristes ? Par quel mystère s'est-il trouvé impliqué dans une invraisemblable affaire de meurtre ? Que s'est-il passé, quelques jours auparavant, au cours de la nuit, sur le port de La Flotte ? Pourquoi n'en a-t-il aucun souvenir ? Telles sont les questions auxquelles l'adjudant-chef Caillaud, commandant la brigade de gendarmerie de Saint-Martin, aura à répondre au cours de son enquête, avant de démasquer l'assassin de La Flotte-en-Ré.
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Le crime de la comtesse de Tilly : Saintes, 1880
Didier Jung
- Les Indes Savantes
- Aquitaine
- 27 Juin 2024
- 9782846546676
Ce mardi 18 mai 1880, dans la coquette ville de Saintes, une insouciante et jolie demoiselle s'apprêtait à s'engager dans l'étroite rue Monconseil, perpendiculaire à la Charente.
Après avoir déjeuné chez sa mère, où elle demeurait, elle reprenait le chemin de l'atelier où elle travaillait comme couturière.
À peine avait-elle pénétré dans la rue Monconseil qu'une femme élégante d'une trentaine d'années, postée sur le seuil de son hôtel particulier, la héla : « Mademoiselle ! Mademoiselle ! »
La jeune fille se retourna et reçut à deux reprises, un puissant jet d'acide au visage, qui la défigurera à vie.
Cette sauvage et cruelle agression, survenue dans la paisible cité charentaise, va avoir un retentissement considérable. La presse locale, régionale et nationale en fera ses délices, jusqu'à un quotidien néo-zélandais qui en rapportera les principaux épisodes.
Un célèbre écrivain, Alexandre Dumas fils, se passionnera pour cette affaire.
Cette affaire retentissante en son temps, témoignage de la société de l'époque, fait écho au meurtre raconté et analysé par Jacques-Edmond Machefert dans la même collection : Saintes frayeurs. Saintes 1961. -
L'adjudant-chef Chamaillard et son adjointe Jeanne Demange, une gendarme secrète et rigide qui a remplacé son fidèle Bernot, commencent leur enquête.Les premières questions qu'ils se posent : suicide ou meurtre ? La mort de la victime est-elle liée à sa vie professionnelle ou à des motifs personnels ? Aux premiers jours de l'enquête, ils découvrent avec étonnement l'existence d'un certain nombre de trafics au sein de la prison qui pourraient être liés à la mort du surveillant. L'autopsie révèle qu'il s'agit bien d'un meurtre. Un mois plus tard, un second surveillant est assassiné, puis un troisième. On découvre finalement un lien entre les trois victimes qui n'a rien à voir avec leur métier de surveillant. L'événement auquel ils ont tous trois participé quelques mois plus tôt, permettra de confondre l'auteur des faits.
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Qui est ce singulier personnage vivant en ermite, qu'aucun habitant du village n'a jamais vu, ni même aperçu ? Pourquoi a-t-il échoué dans ce coin perdu ? Quelle est la nature de ses relations avec son secrétaire, au moins aussi intrigant que lui ? C'est à l'adjudant-chef de gendarmerie Chamaillard, assisté de son adjointe Jeanne Demange, de la capitaine Sophie Marsaud et d'un policier parisien séjournant sur l'île, de résoudre le mystère. L'exploration du passé de la victime leur permettra d'identifier plusieurs suspects, parmi lesquels le secrétaire, une prostituée, un ancien détenu et un mystérieux homme à vélo. Il leur restera à découvrir celui qui parmi eux avait des raisons suffisantes pour abattre froidement cet homme d'une balle dans la tête.Les investigations s'avèrent difficiles, mais l'équipe d'enquêteurs rétais a déjà fait ses preuves
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Les anarchistes de l'ile de re. reclus, barbotin, perrier et cie
Didier Jung
- Editions Libertaires
- 11 Juin 2013
- 9782919568277
Au café du Commerce, sur le port d'Ars-en-Ré, les vacanciers d'aujourd'hui apprécient la convivialité régnant dans cette salle au décor un peu baroque. Nul ne se doute que sous la houlette d'Élisée Reclus, William Barbotin et Jules Perrier, ce café abrita un des foyers historiques de l'anarchisme. Durant deux décennies, à la fin du XIXe siècle, une poignée de marins, sauniers, paysans et fonctionnaires locaux se réunissaient régulièrement dans l'arrière-salle autour de ces trois personnages. La propagande à laquelle ils se livraient dans le village provoquait l'inquiétude de la population et une surveillance sans relâche de la police rochelaise. Les deux enfants du pays, Barbotin grand prix de Rome de gravure et Perrier l'ancien communard, fascinés par Reclus, le géographe de réputation internationale, partageaient avec lui la conviction qu'une société idéale naîtrait un jour des principes anarchistes...
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Quel point commun entre les 134 personnages figurant dans ce dictionnaire ? L'île de Ré ! Certains y sont nés, d'autres s'y sont installés ou y ont vécu une partie de leur existence, tous ont voué à l'île un attachement profond. Un naturaliste explorateur, un riche propriétaire de Saint-Domingue, un premier ministre, une académicienne, un fondateur d'abbaye, un conventionnel courageux, un ancêtre de Georges Washington, un grand juriste, un père de l'Europe, de valeureux généraux, des curés peu orthodoxes, un anarchiste militant et une foule d'artistes : peintres, sculpteurs, écrivains, photographes, chanteurs, acteurs et actrices. Un hommage à tous ceux qui ont fait l'histoire de l'île. Des notices illustrées pour le premier «who's who» de l'île.
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Sophie et Jean-Pierre Blanchard, aéronautes professionnels au XVIIIe siècle
Didier Jung
- Les Indes Savantes
- Aquitaine
- 25 Août 2022
- 9782846546133
En février 1778, Jean-Pierre Blanchard, inventeur de diverses machines qui se sont révélées sans avenir, séjourne dans une auberge aux Trois-Canons, près de Châtellaillon en Charente. Ne pouvant s'acquitter de ses frais de pension auprès de l'aubergiste, enceinte de huit mois, il prend l'engagement d'adopter son futur enfant si c'est un garçon et de l'épouser si c'est une fille. Vingt ans plus tard, il est devenu l'un des plus célèbres aéronautes français, se produisant dans toute l'Europe et aux États-Unis. En 1804, contre toute attente, il tient sa promesse. Il épouse Sophie et l'initie à son art. Le couple multiplie les ascensions en ballon à hydrogène, un spectacle qui, à cette époque, déchaîne l'enthousiasme des foules. Après la mort de son mari en 1809, Sophie, nommée par Napoléon « ministre des ballons », agrémente ses nombreuses ascension de somptueux spectacles pyrotechniques, attirant en France et dans les grandes villes européennes des milliers de spectateurs enthousiastes. En 1819, Sophie Blanchard meurt tragiquement à Paris dans l'incendie de son ballon.
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Pierre Étienne Duponceau : un Rétais au service de la jeune Amérique
Didier Jung
- Les Indes Savantes
- Aquitaine
- 31 Août 2023
- 9782846546508
Pierre Étienne Duponceau, un jeune rétais surdoué en langues étrangères qui, en 1777, à 17 ans est parti au secours des Insurgés américains. Officier durant 4 ans dans l'armée de Washington, il devient, à 21 ans sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères des États-Unis ; puis s'installe à Philadelphie comme avocat avant de devenir le plus grand juriste américain. Passionné par les langues étrangères (il en parlait au moins 5 couramment), il s'est intéressé aux langues indiennes et à l'alphabet chinois, sur lesquels il a publié plusieurs livres. Il a également tenté de développer la culture du vers à soie aux États-Unis. Il est mort à 84 ans, alors qu'il présidait l'American Philosophical Society. Il n'est jamais retourné en France.
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Le centenaire de Saint-Clément des baleines
Didier Jung
- Geste
- Le Geste Noir
- 28 Mai 2020
- 9791035308490
Petit à petit des liens se tissent et l'on découvre que plusieurs personnes avaient des motifs pour se débarrasser de lui : un petit fils impatient de toucher l'héritage, un homme ayant acheter la maison du vieillard homme en viager il y a plus de vingt ans, un promoteur à qui il refusait de vendre son terrain... Si les enquêteurs piétinent au début de l'investigation, ils découvrent bientôt que le vieil homme avait pris soin de cacher à son entourage une sombre histoire de tableaux volés grâce auquel il avait réuni une belle fortune. Les révélations inattendues sur la vie du vieil homme permettront-elles aux enquêteurs de mettre la mains sur le coupable ?
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Jean-Daniel Coudein ; Commandant du radeau de la Méduse
Didier Jung
- Croit Vif
- 13 Juin 2018
- 9782361995645
Jean-Daniel Coudein, officier de marine de la première moitié du XIXe siècle, doit certainement sa notoriété à l'épisode du radeau de la Méduse, et à son génial metteur en scène, Géricault. Il fit pourtant une carrière complète et honorable dans la Royale, commencée à l'âge de dix ans comme mousse, sous le Consulat, terminée au début du Second Empire, capitaine de vaisseau et major du port de Rochefort.
La biographie de Didier Jung est de fait la première consacrée à Jean-Daniel Coudein. L'auteur fait la part belle au pays qui l'a vu naître. La Tremblade, dans le pays d'Arvert, est un berceau de marins depuis des siècles, pour la pêche, le commerce, la marine de guerre, sans oublier la course. Coudein a de nombreux officiers et commandants de bord parmi ses ancêtres. Dont son père, qui le prend avec lui comme mousse en 1803. Les Coudein sont également représentatifs de leur région car c'est une vieille famille de protestants.
Profondément ancrée dans la Saintonge maritime, l'histoire de Jean-Daniel Coudein a rejoint l'histoire nationale par le destin qui le conduisit à commander le fameux radeau de la Méduse.
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Anaïs est une adepte des vacances d'été sur l'île de Ré. En ce mois d'août caniculaire, elle a l'habitude de courir très tôt sur la plage de Trousse-Chemise, complètement déserte à cette heure matinale. Ce jour-là, elle décide de poursuivre sa course jusqu'à l'extrémité du banc du Bûcheron, une longue langue de sable, entièrement découverte à marée basse et totalement immergée à marée haute. Parvenue à mi-parcours, elle fait une découverte macabre, celle du cadavre d'un homme entièrement nu qui ne lui est pas inconnu. S'est-il noyé accidentellement ? S'est-il suicidé ? A-t-il été assassiné ? Ce sont les questions auxquelles vont tenter de répondre, au cours d'une enquête riche en rebondissements, les gendarmes de Saint-Martin-de-Ré et une policière un peu déjantée du SRPJ de La Rochelle.
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Quel généalogiste amateur n'est pas resté, des années entières, bloqué sur une branche de son arbre, explorant sans résultat toutes les pistes imaginables ? C'est précisément ce qui est arrivé à François Broder.
Dix ans de recherche ne lui ont pas permis d'identifier le lieu de naissance de François Lallement, le grand-père de son arrière-grand-père, horloger de son état. Et puis un jour, alors qu'il s'est retiré sur son île charentaise, un incroyable concours de circonstances lui donne de percer le mystère d'une existence qui se révèle hors du commun. Étape par étape, sur fond de paysages marins, François Broder va partager pendant quelques jours la vie de son aïeul, d'une Lorraine encore marquée par la Révolution à une Alsace déchirée par les campagnes napoléoniennes, jusqu'à ce que, pour l'amour d'une femme, le petit horloger falot se retrouve, un peu malgré lui, plongé dans une aventure lointaine aussi étrange qu'inattendue.
À lire de la première à la dernière ligne !
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Carole et Alain, amants au temps de leurs études, se retrouvent seize ans plus tard lors d'une réunion de
travail. Tous deux se sont mariés de leur côté, tous deux sont à nouveau seuls. Alain a divorcé, le mari de
Carole, Jean-Marc, a disparu il y a trois ans. Alain resté en contact avec Jean-Marc, se souvient qu'il avait
dit textuellement vouloir « prendre le maquis ». Alain a l'idée d'appeler un ami corse, le commandant
Morazzani, aujourd'hui retraité, qui relève le défi.
Commence alors une enquête dans les méandres de l'âme corse, au gré des visites des plus beaux paysages
de l'ile, de ses villages reculés, de ses habitants méfiants, sous un soleil implacable. -
Ce livre retrace les différentes étapes la vie de Léonce Vieljeux, ancien maire de La Rochelle, de sa naissance aux Vans, en Ardèche jusqu'à son exécution au camp du Struthof en 1944. Léonce Vieljeux est issu d'une famille protestante des Cévennes. Affecté, à sa demande, dans un régiment basé à La Rochelle, il épouse, en 1891, Hélène Delmas, fille de Frank Delmas, riche armateur de la ville. Léonce Vieljeux démissionne alors de l'armée pour s'associer à son beau-père dans l'entreprise familiale. Capitaine de réserve au début de la Grande Guerre, il se distingue par ses actes de courage qui lui valent, à la fin du conflit, d'être promu au grade lieutenant-colonel et décoré de la légion d'honneur. Après la guerre, il co-dirige la compagnie maritime avec son beau-frère, Maurice Delmas. Il développe considérablement la société en misant sur le trafic maritime avec l'Algérie et l'Afrique noire. Il devient président de Delmas-Vieljeux en 1930, à la mort de Maurice Delmas. Conseiller municipal de La Rochelle depuis 1912, avec une courte interruption, il devient maire de la ville en 1930. Sa résistance à l'occupant vaut à Léonce Vieljeux d'être démis de ses fonctions de premier magistrat en 1940, puis exilé de la ville pendant plusieurs mois. Impliqué dans le réseau de résistance Alliance, il est arrêté en mars1944 et déporté au camp de Schirmeck en Alsace. Le 1er septembre 1944, il est exécuté au camp du Struthof avec les autres prisonniers du réseau Alliance.
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Ferdinand Lapasset (1817-1875) : un général rétais
Didier Jung
- Les Indes Savantes
- Aquitaine
- 31 Août 2023
- 9782846546492
Né à Saint-Martin-de-Ré où il a vécu les onze premières années de sa vie, fils d'une Rétaise de vieille souche et de l'aide de camp du gouverneur de l'île, Lapasset a servi une trentaine d'années en Algérie, s'efforçant, dans les différentes fonctions qu'il a successivement occupées, d'améliorer la condition des populations « indigènes ». Il avait l'oreille de Napoléon III et a grandement influencé la politique pro-arabe de l'empereur.Pendant la guerre de 1870, général de division dans l'armée du Rhin, il s'est distingué dans plusieurs opérations, particulièrement durant le siège de Metz, tentant à de nombreuses reprises, mais en vain, de convaincre Bazaine d'extraire l'armée du Rhin du piège dans lequel elle était tombée.Lors de la capitulation, Lapasset a refusé de remettre les drapeaux de ses régiments aux Prussiens et les a fait brûler, désobéissant aux ordres de Bazaine. C'est surtout cet épisode de sa vie que l'Histoire a retenu.De retour en Algérie, en 1871, pour réprimer la grande insurrection des Kabyles, il fut ensuite affecté à Perpignan, puis Toulouse, où il est mort, en 1875.Le grand historien français Louis Halphen disait de lui : « Le général Lapasset apparaît incontestablement comme une des plus sympathiques et des plus éminentes figures militaires de la fin du second Empire. »
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En juillet 2000, à Ars-en-Ré, un adolescent rétais entraîne une jeune vacancière sur l'ancienne base allemande de Karola, un site interdit au public, parsemé de bâtiments en ruine, envahis par la végétation. L'escapade amoureuse des deux jeunes gens va virer au drame. Dans ce qui reste de l'ancienne salle de réunion des soldats de la Kriegsmarine, ils découvrent le cadavre d'une femme âgée, le crâne fracassé. Elle n'a aucun papier sur elle et personne ne la connaît dans le village. L'enquête, dirigée par l'adjudant Chamaillard de la brigade de Saint-Martin, va raviver chez les plus âgés des habitants d'Ars de tristes souvenirs de l'occupation allemande. Les gendarmes ne tarderont pas à constater que les rancoeurs nées à cette époque sont bien loin d'être oubliées.