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Bertrand Tillier
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Loin de se limiter a la description du réel, les artistes réalistes ont eu a coeur de l'interpréter, afin d'offrir au public de nouvelles clés de lecture du monde. Si ce mouvement, né dans les années 1830- 1840, avant de prendre son essor sous la Révolution de 1848, paraît aujourd'hui bien sage, Courbet et d'autres peintres - Honoré Daumier, Jean-François Millet, Rosa Bonheur... - le pensèrent comme une opération de transgression ostensible et scandaleuse. C'est au début du xIxe siècle qu'apparaissent, marquéees notamment par la découverte de l'art espagnol, les premières peintures réalistes dépeignant les habitants des provinces françaises (Bretagne, Vendée, Pyrénées, etc.) dont certains peintres s'attachent a représenter tant les costumes que les coutumes.
Admiré ou critiqué pour sa capacité à montrer sans détour et parfois avec brutalité le monde qui nous entoure, cet art éminemment social et politique s'intéresse en effet aux sujets « ordinaires » (paysans, blanchisseuses, etc.). Face à une société en pleine industrialisation et confrontée à un exode rural important, la vie domestique, le monde paysan, les pratiques religieuses et communautaires proposaient ainsi des sujets rassurants empreints d'harmonie et de calme. A contrario, à la fin du siècle, la peinture réaliste mettra en lumière la modernisation industrielle de l'Europe et les conflits sociaux et politiques liés aux droits des travailleurs. Loin de se cantonner à la France, Bertrand Tillier s'attelle également à démontrer le rayonnement de ce mouvement à l'échelle internationale dans les années 1860-1870, que ce soit en Angleterre, en Allemagne (Hans Thoma, Adolph von Menzel, Wilhelm Leibl, etc.) ou encore en URSS (Ilya Répine) et aux États-Unis (Thomas Eakins ou Winslow Homer).
Rédigé par l'un des spécialistes les plus éminents de l'art du xIxe siècle et comprenant pas moins de 320 illustrations, l'ouvrage propose une analyse captivante sur cette esthétique subversive qu'est le réalisme. -
En jeu ! Les artistes et le sport 1870-1930
Aurélie Gavoille, Claire Barbillon, Eléonore Challine, Pierre-Marie Bartoli, Collectif
- In Fine
- 3 Avril 2024
- 9782382031766
Au XIXe siècle, le sport qui était un temps passé pour une bizarrerie britannique se développa avant de s'acculturer sur le continent européen et jusqu'aux États-Unis, où il connut des mutations sociales et culturelles sensibles.S'il s'agissait encore, durant la décennie 1840, d'une pratique aristocratique et bourgeoise, teintée d'une anglomanie qui fut son principal vecteur de diffusion internationale, le sport devint dans la deuxième moitié du siècle une activité qui se démocratisa progressivement - entre spectacle et pratique -, pour intéresser les masses en quête de loisirs et de temps libre conquis sur le temps cadencé du travail et compté de la productivité.C'est au cours de ce mouvement de transformation sociale du statut du sport qui vit se muer les sportsmen en sportifs, que les peintres, les graveurs et les photographes - sans mésestimer les sculpteurs, quoique dans une moindre mesure - portèrent leur regard sur cet univers et ses règles, ses organisations et leurs mutations, sur les corps expressifs de ses ²gures héroïques, pour en tirer des sujets appartenant pleinement à la vie moderne.L'exposition du Musée Marmottan interroge le sport comme sujet et comme poétique de la vie contemporaine intéressant les artistes, de l'impressionnisme au cubisme et au futurisme. Elle montre comment le sport, les sports et les sportifs, vus par les artistes, furent érigés en signes de la modernité et en gages d'essor.
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Cappiello : Caricaturiste (1898-1905)
Marie-Caroline Oliveira, Alice Bravard, Nicholas Henri-Zmelty
- In Fine
- 22 Mai 2024
- 9782382031780
Peintre, dessinateur, caricaturiste, affichiste d'origine italienne, considéré, à la suite de Jules Chéret, comme le rénovateur de l'affiche française.En 1898, il s'installe à Paris, s'y fait naturaliser et collabore aux principales revues humoristiques de l'époque: Le Rire, Le Sourire, L'Assiette au beurre, Le Cri de Paris. En 1899, il obtient un énorme succès avec l'album, Nos actrices, portraits synthétiques, édité par La Revue blanche.Sa carrière d'affichiste commence l'année suivante et se poursuit jusqu'aux années 1930. Parmi ses affiches les plus célèbres, on peut citer : Cachou Lajaunie (1900), Chocolat Klaus (1905), Thermogène (1909), Cinzano (1910), Bouillon Kub (1911), Papier à cigarettes Job (1912), Savourez la Savora (1930), Chaussures Bally (1931), Bouillon Kub (1931), Dubonnet (1932).Cappiello est connu aussi pour ses statuettes humoristiques, telles celles de Réjane et d'Yvette Guilbert, ainsi que pour ses illustrations de livres, comme La Princesse de Babylone de Voltaire et Le Poète assassiné d'Apollinaire, et pour ses portraits, dont ceux de Henri de Régnier et de son beau-frère Paul Adam.
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L'art du XIXème siècle
Collectif
- Citadelles & Mazenod
- L'art Et Les Grandes Civilisations
- 21 Septembre 2016
- 9782850886775
Ce quarante-huitième titre de la collection "L'Art et les Grandes Civilisations" revisite plus d'un siècle de création (1789-1914), en Europe-pays scandinaves et Europe de l'Est compris - et en Amérique du Nord.
Rompant avec le découpage classique "peinture/sculpture/architecture/arts décoratifs/photographie", le volume envisage une approche transversale élargie. Le XIXe siècle est, en effet, le moment où se développe une réflexion théorique et où s'amorce une véritable démocratisation de l'art, des oeuvres, du patrimoine. La formation des artistes, les réformes du Salon, l'émergence du marché de l'art, l'inflation de la critique, la naissance du musée, la conception de l'architecture et de l'urbanisme, la sculpture publique, le développement de la photographie ... sont autant de dimensions où est impliqué le public auquel les oeuvres sont destinées.
Sous la direction de Bertrand TILLIER, professeur d'histoire de l'art contemporain à l'Université de Bourgogne et directeur du Centre Georges Chevrier, le présent volume réunit les contributions de Laurent BARIDON, FRANCK CLAUSTRAT, Sébastien CLERBOIS, Rossella FROISSART, Laurent HOUSSAIS, France NERLICH, Dominique POULOT, Julie RAMOS, Paul-Louis ROUBERT et Pierre WAT.
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Le roman vrai de l'impressionnisme ; 30 journée qui ont changé l'art
Thomas Schlesser
- Beaux Arts Éditions
- 16 Mai 2018
- 9791020404664
Plus qu'une histoire de l'impressionnisme, ce sont des histoires qui sont ici racontées par deux spécialistes.
Documentés de façon très précise, mais dans un style romancé, ces trente récits de journées bien réelles retracent l'évolution d'un mouvement qui a révolutionné la peinture. Du scandale d'Impression, soleil levant exposé chez Nadar en 1874, au don par Claude Monet de ses Nymphéas à l'État français en 1918, l'ouvrage nous fait revivre les disputes d'Edgar Degas et Gustave Caillebotte au café Guerbois, le mariage d'Eugène Manet avec Berthe Morisot, le conflit qui oppose Pierre-Auguste Renoir à Camille Pissarro, l'installation du docteur Gachet à Auvers-sur-Oise ou la faillite du marchand Paul Durand-Ruel.
En revenant sur les hauts lieux et les grandes dates de l'impressionnisme, ce « roman vrai » permet de comprendre l'histoire de ce groupe d'artistes qui, en quittant l'atelier pour peindre sur le motif, allaient, par leur travail sur la touche et la lumière, bouleverser le regard.
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«Pour moi, ce n'est pas Manet, c'est Millet, le peintre essentiellement moderne grâce à qui l'horizon s'est ouvert devant beaucoup.»Vincent Van Gogh à Theo Van Gogh, 1884.
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Mon père, appelé en Algérie : photographies
Bertrand Tillier
- Creaphis
- Format Passeport
- 9 Mars 2023
- 9782354281915
L'auteur du texte de ce livre est le fils de l'auteur des photographies. Historien des images, Bertrand Tillier propose pour ce nouvel opus de la collection Format passeport une approche à la fois intime (ce sont ses propres archives) et plus réflexive et générale sur la guerre d'Algérie. Il se fonde sur les photographies prises par son père, appelé du contingent en Algérie en 1962 et le récit familial. L'historien met en tension la mémoire individuelle exprimée ou tue dans la sphère intime et la mémoire refoulée de l'expérience de guerre.
Les photos envoyées à leurs proches par les jeunes appelés, photographes amateurs pour beaucoup d'entre eux, se conforment à une certaine mise en scène, puisque prises au piège d'un discours précis, national, officiel et médiatique. Elles donnent à voir une réalité choisie, ciblée, lisse, écran à la guerre.
Néanmoins, ces photographies, produites dans un contexte de guerre deviennent en quelque sorte témoignage de l'indicible car vecteurs de « moments de glissement et de débordement où les sentiments, les objets, les expressions du visage échappent d'emblée à toute normalisation ». Remplaçant les mots non dits, elles permettent une transmission d'un passé aux générations suivantes : « Chaque groupe porteur d'une mémoire se dirige vers le miroir qui racontera son histoire » (Benjamin Stora). La valeur des photos des appelés du contingent réside dans ce pouvoir de transmission ; elles constituent un support pour un travail de mémoire et de reconstitution, aussi partiel soit-il, tentant de rompre le silence ; regarder ces photos est une « modalité de communication dans les familles » (Raphaëlle Branche). Retrouvant les photos de son père dans une pochette, Bertrand Tillier, historien des images, met ainsi en lumière le rôle des générations postérieures dans la construction de la mémoire familiale.
Grâce à la curiosité d'un fils historien pour les photographies de son père, ce texte dévoile comment, derrière l'objet photographique témoin d'une histoire dans l'Histoire, se lisent des souvenirs, un passé, une mémoire personnelle, familiale mais aussi commune et collective. -
Charles Freger : souvenir d'Alsace
Charles Fréger
- Musees Strasbourg
- Arts Graphiques Et Photographie
- 22 Juin 2023
- 9782351252154
Après la Bretagne et le Pays basque, le photographe Charles Fréger dirige son objectif vers l'Alsace. Après avoir étudié l'histoire de la région et les collections du Musée alsacien, il propose une oeuvre forte, mêlant photographies, vidéos, céramiques et films d'animation, qui invite à méditer sur la frontière ténue entre imagerie traditionnelle et outils de propagande.
C'est au tournant des années 2000 que Charles Fréger (né en 1975) engage son travail en tant que photographe. Intéressé par l'uniforme, les questions d'individualité et de groupe, il photographie en série sportif·ves et militaires. On le connaît aussi depuis pour ses séries plus anthropologiques , à l'image de Wilder Mann (2010-en cours), dans laquelle il représente les figures de sauvages dans les traditions populaires européennes.
Charles Fréger se penche depuis 2011 sur le sujet des identités régionales, avec trois projets. Après Bretonnes (2011-2014) et La Suite basque (2015-2017), il clôt cette réflexion avec Souvenir d'Alsace. Réalisé dans le cadre d'une résidence au Musée alsacien (2018-en cours), ce projet sera présenté au public au cours d'une exposition qui se tiendra entre juin 2023 et avril 2024. En partant du costume régional et, par extension, des images créées dans des situations historiques spécifiques, parfois sur un ton de propagande, le photographe développe un discours complexe et critique sur la question du folklore et la construction de l' identité alsacienne. Fréger revisite l'histoire tourmentée de l'Alsace à travers les collections du Musée alsacien en réactivant ses modes d'expression de prédilection et ses intérêts pour le costume, la pose, la silhouette. Contrairement aux précédents projets, la photographie n'est pas ici le seul medium convoqué par l'artiste. Le photographe part cependant toujours de ses images pour ensuite élargir sa pratique : vidéo, céramique, verre, court métrage d'animation, sculpture ou encore broderie sont autant de supports explorés par Charles Fréger pour raconter une Alsace prise dans les guerres, française, germanique, érigée en symbole patriotique et nostalgique. -
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La disgrâce des statues : essai sur les conflits de mémoire, de la révolution francaise a black lives matter
Bertrand Tillier
- Payot
- Payot Histoire
- 12 Octobre 2022
- 9782228931625
Depuis la Révolution française au moins et jusqu'au mouvement Black Lives Matter, les sociétés contemporaines n'ont cessé de s'en prendre aux monuments et statues de grands hommes érigés sur la place publique par des détournements, déboulonnages ou destructions divers. De la colonne Vendôme en 1871 aux figures contestées de l'esclavagisme et du racisme, en passant par les effigies de Staline ou de Lénine après la chute du communisme, les statues de dictateurs abattues lors des Printemps arabes, cette mise à mal interroge l'anthropologie de ces répertoires d'action, les discours historiques que ces monuments cristallisent et la fabrique d'événements désormais mondialisés.
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Dérégler l'art moderne : de la caricature au caricatural
Bertrand Tillier
- Hazan
- 12 Mai 2021
- 9782754112031
Depuis la Renaissance, les peintres ont pratiqué la caricature, d'abord comme un jeu d'atelier, puis comme une intervention politique et sociale à destination de l'opinion publique, à la faveur des Lumières et de la Révolution française. Tout au long d'un xixe siècle attaché aux normes, aux genres et aux hiérarchies, qui a été le siècle de la reproductibilité technique des images et de la densification de leur circulation, le champ artistique s'est trouvé confronté à l'inflation des images satiriques. Grimaçante et expressive, la caricature a connu une expansion inédite, qui a d'abord été perçue comme une menace pour la peinture, d'autant que Hogarth, Goya, David, Delacroix ou Daumier s'y adonnaient.
Progressivement, cet objet partisan et utilitaire, doté d'une faible légitimité artistique et culturelle, considéré comme ingrat et régressif, quand il ne passait pour vulgaire, a pourtant été disjoint de ses intentions initiales - le comique, la polémique et la critique -, pour devenir un langage formel. De la sorte, les procédés usuels de l'image satirique - la déformation, l'exagération, l'altération ou la condensation - se sont institués en moyens plastiques, selon un double processus de translation et de déterritorialisation qui caractérise aussi la modernité de Courbet, Cézanne ou Ensor.
Cet essai analyse comment, dans l'historiographie, la critique d'art et la pratique même des artistes, la caricature et son arsenal de dérèglements sont devenus, jusqu'au xxe siècle, le lieu d'invention du caricatural, comme en témoignent les oeuvres de Rouault, Klee, Grosz, Picasso, Erró, Basquiat ou Combas. -
Ni fakir ni birman : s'inventer une célébrité dans les années 1930
Bertrand Tillier
- Point Du Jour
- 7 Avril 2022
- 9782912132949
Dans la France des années 1930, le Fakir Birman, improbable devin oriental, connut une grande célébrité avant d'être contraint de cesser son activité à la veille de la guerre. Ni fakir ni birman, il était en revanche passé maître dans l'« art de la communication », en tirant profit de l'imaginaire collectif et de la réalité de son temps. Le livre décrit, non sans humour, comment s'est inventé un personnage alors que se développent les techniques publicitaires via la presse, la radio, le cinéma et la photographie. A travers ce phénomène médiatique, Bertrand Tillier fait aussi l'histoire d'une époque de transition, entre espoir et incertitude. Bertrand Tillier est professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Parmi ses ouvrages : La Belle noyée. Enquête sur le masque de l'Inconnue de la Seine (Arkhê, 2011) ; Caricaturesque. La caricature en France, toute une histoire, (La Martinière, 2016) ; L'artiste dans la cité, 1871- 1918 (Champ Vallon, 2019).
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André Claudot, un artiste engagé dans son siècle
Jessica Watson, Rachel Mazuy, Philippe Cinquini, Collectif
- In Fine
- 1 Juillet 2021
- 9782382030110
Le parcours personnel et artistique d'André Claudot (1892-1982) se confond avec l'histoire du XXe siècle, à travers des oeuvres influencées par le fauvisme, l'expressionnisme et la caricature. Anarchiste avant 1914, caricaturiste pacifiste et antimilitariste après la guerre, antifasciste et socialiste vingt ans plus tard, résistant, communiste dès 1945, il participe très tôt aux groupes d'artistes engagés de l'École de Paris et son empreinte sur toute une génération d'artistes à Pékin et Hanghzou est indéniable. Si son travail à l'encre est fondamental, c'est la couleur qui dirige sa peinture, ses paysages comme ses portraits et scènes de genre, que ce soit en Chine ou en Bourgogne.
Richement illustrée, cette première monographie donne à explorer et à comprendre l'homme tout autant que l'artiste, ses engagements et ses oeuvres. -
L'artiste dans la cité, 1871-1918
Bertrand Tillier
- Champ Vallon
- Epoques
- 7 Février 2019
- 9791026707608
Rêver la société pour la changer en cité idéale et participer à l'avènement d'un monde nouveau. Ce fut le désir de nombreux artistes, qui ne furent pas tous des figures d'avant-garde. Cette ambition a parcouru tout le XIXe siècle, mais elle occupa une place singulière et méconnue sous la IIIe République, entre le souvenir de la Commune de Paris et l'Union sacrée de la Grande Guerre. Portrait collectif d'une génération de peintres et sculpteurs du Paris fin-de-siècle, le livre examine le rôle et la fonction d'artistes tels Rodin, Luce, Pissarro, Gallé, Gérôme, Toulouse-Lautrec, Signac, Prouvé ou Guitry. Convaincus de la performativité de leurs oeuvres, ils s'érigèrent en bâtisseurs d'art et réinventeurs de l'histoire, en fondateurs d'un art social et combattants de la vérité.
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Fenosa catalogue raisonne de l'oeuvre graphique
Bertrand Tillier
- Poligrafa
- 1 Avril 2006
- 9788434311916
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Mérovak, l'homme des cathédrales
Bertrand Tillier
- Champ Vallon
- Dix-neuvieme
- 7 Avril 2023
- 9791026711537
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Sociétés & Représentations n.44 : Topor, artiste multimédia
Alexandre Devaux
- Editions De La Sorbonne
- Societes & Representations
- 30 Novembre 2017
- 9791035100339
Vingt ans après la disparition de Roland Topor (1938-1997), son oeuvre protéiforme et multimédia continue d'en faire un créateur inclassable croisant les pratiques de l'écriture, du dessin, du cinéma, du théâtre ou de la télévision, sans les hiérarchiser et en leur donnant l'apparence d'un grand jeu labyrinthique. Pourtant, l'imaginaire débridé de Topor a sa cohérence, faite d'humour noir et d'étrangeté ludique, qui sert de fil rouge à ses illustrations pour la presse française -de la revue Bizarre, où il débute, à Hara-Kiri dont il sera un compagnon de route- et l'édition internationale, à son travail d'affichiste, ses romans ou nouvelles, ses contributions au théâtre, au film d'animation ou aux séries télévisées.
En passant d'un support à l'autre, en expérimentant des genres et des techniques multiples, en visant des publics larges ou au contraire plus confidentiels, Topor s'est progressivement affranchi du dessin d'humour qui avait présidé à ses débuts, pour élaborer une oeuvre bien plus vaste, dont la noirceur, l'onirisme et l'anxiété sont traversés d'un éclat de rire permanent. -
Cet essai abondamment illustré offre de pénétrer dans ce lieu opaque et mystérieux qu'est l'atelier de l'artiste -peintre, sculpteur ou graveur -qui, dès la Renaissance et jusqu'à l'époque contemporaine, n'a cessé d'exercer une forme de fascination. Dès lors que l'artiste s'est distingué de l'artisan, établissant son autonomie et son pouvoir, cet espace de l'invention et de la fabrication de l'art a cristallisé toutes les curiosités. La multitude des tableaux, gravures et photographies montrant l'atelier l'atteste, tout comme les témoignages écrits des journalistes ou les pages qu'il inspire aux romanciers. Si l'atelier est un lieu physique et utilitaire, inscrit dans le monde social et la géographie urbaine, son image représente bien autre chose que sa stricte teneur documentaire. Elle est censée, au-delà du lieu même, brosser une sorte de portrait de l'artiste, distiller des indices sur sa condition, son oeuvre, l'esthétique qu'il défend ou promeut.
De Giorgio Vasari à Jeff Koons, l'auteur livre ainsi une série de réflexions sur les sensibilités et les imaginaires sociaux à travers la figure de l'artiste en ses murs.
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La Commune de Paris, révolution sans images ? politique et representations dans la France républicaine, 1871-1914
Bertrand Tillier
- Champ Vallon
- Epoques
- 1 Mars 2004
- 9782876733909
Aucune révolution naura entretenu de relations aussi compliquées avec ses images, ses représentations et ses artistes, que la Commune de Paris dès 1871 et jusquà la veille de la Grande Guerre. Quil sagisse de peintures et de sculptures, de photographies et de gravures de presse ou encore de caricatures, étudiées dans cet ouvrage, limage produite en regard de la Commune paraît en permanence échouer à représenter les événements du printemps 1871, sur le vif comme à retardement, au plus fort de lévénement comme dans sa mémoire. La Commune semble toujours parvenir à se soustraire à sa représentation, tant chez les artistes favorables à sa cause le sculpteur Jules Dalou et les peintres Gustave Courbet, Édouard Manet ou Maximilien Luce que chez ceux qui en furent des ennemis déclarés les peintres Ernest Meissonier, Jean-Paul Laurens ou Jean-Baptiste Carpeaux.
Les tentatives des artistes furent souvent vaines et restèrent lettre morte. Dans les oeuvres consacrées en petit nombre à la Commune de Paris, les dispositifs et les visions portent la marque de cet échec, successivement frappés par les interdits de la censure institutionnelle, les tabous de lautocensure que simposèrent les artistes et loubli posé comme condition nécessaire à lamnistie de 1881, assourdissante et aveuglante.
Rejetées de lart, par le statut des représentations considérées comme inabouties ou triviales et par le sort infligé à la plupart des artistes condamnés, inquiétés ou censurés, tout autant que durablement expulsées de la mémoire de la France républicaine, les images de la Commune furent marginalisées dans les milieux militants anarchistes, socialistes révolutionnaires et communistes. Entre histoire politique, histoire culturelle et histoire de lart, cet ouvrage explique les raisons de cette entreprise doccultation.
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Les artistes et l'affaire Dreyfus (1898-1908)
Bertrand Tillier
- Champ Vallon
- Epoques
- 30 Octobre 2009
- 9782876735163
L'affaire Dreyfus a favorisé l'avènement de la figure de l'intellectuel et de ses modes d'intervention dans la vie politique. Assimilés à cette catégorie, les peintres, sculpteurs, graveurs et autres producteurs d'images ont joué un rôle décisif dans le cours de l'Affaire, où leur magistère a été symétriquement revendiqué par les dreyfusards et les antidreyfusards.
Ce livre propose d'interroger les rapports spécifiques de la communauté des artistes et de leur oeuvre avec cette crise politique et morale majeure, qui avait jusqu'alors peu retenu l'attention de l'historiographie. Les calculs de Rodin, la frilosité de Maurice Denis, l'antisémitisme de Degas, la fébrilité d'Henry de Groux, le militantisme du dreyfusard Émile Gallé ou l'activisme du sculpteur nationaliste Jean Baffier sont quelques-uns des parcours d'artistes documentés et étudiés par l'auteur. Mais, au fils des pages, se dessinent aussi des portraits de Caran d'Ache, Forain, Monet, Carrière, Vallotton, Pissarro, Vuillard, Vlaminck ou Cézanne qui furent des acteurs importants de l'Affaire.
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Déjouer la guerre ? Une histoire de l'art des tranchées (1914-1918)
Bertrand Tillier
- Pu De Strasbourg
- Cultures Visuelles
- 13 Février 2019
- 9791034400133