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Alexandra Schwartzbrod
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Les ultra religieux ont pris le pouvoir à Jérusalem pour former le Grand Israël. Les Résistants, composés de laïcs juifs et arabes, se sont regroupés à Tel-Aviv pour vivre selon les préceptes des premiers kibboutzim. Signe de la division, un nouveau mur a fait son apparition, entre Jérusalem et Tel-Aviv cette fois. Un mur surveillé par des robots tueurs fournis par la Russie, le parrain du Grand Israël. Ils sont six à devoir franchir cette frontière au péril de leur vie : Haïm, un ultra-orthodoxe en cavale ; Moussa et Malika, deux jeunes Palestiniens en exil ; Ana, la femme d'un religieux éprise de liberté ; Isaac, un conseiller du Premier ministre en proie au doute ; et Eli Bishara, un ex-commissaire de police à la recherche de son amour perdu. Tous n'y parviendront pas. Alexandra Schwartzbrod est romancière, essayiste, spécialiste du Moyen Orient et directrice adjointe de la rédaction de «Libération». Elle a reçu le Prix SNCF du Polar en 2003 pour «Balagan» et le Grand Prix de Littérature policière en 2010 pour «Adieu Jérusalem», deux romans qui composent, avec «Les lumières de Tel-Aviv», un cycle consacré à Israël.
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Mounir est un modeste employé de l'Institut scientifique de Kazan, en Russie. La veille de son départ pour La Mecque, où il doit accomplir le Hadj, le grand pèlerinage, le site explose sous ses yeux dans une fumée de fin du monde. Dans l'avion, il est pris de convulsions et meurt peu après son arrivée. À son insu, il a introduit dans la ville sainte le plus terrible des fléaux qu'on croyait disparu depuis le Moyen-Âge. « Yersinia Pestis », la peste noire.
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Quelques mois après l'éclatement de la deuxième Intifada, deux attentats sanglants ravagent les toilettes du quartier juif puis celles du quartier arabe de la vieille ville de Jérusalem. L'affaire est confiée au commissaire Landau, un policier réputé pour son engagement sans failles contre le terrorisme. Accouru sur les lieux des drames, un autre policier va s'y intéresser, Eli Bishara, un inspecteur arabe israélien que tout oppose à Landau. Cantonné depuis l'Intifada dans les affaires de moeurs, Bishara recherche une Israélienne disparue dans la vallée du Jourdain mais son enquête le ramène aux attentats de la vieille ville.
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«J'aime les grilles des demeures entrouvertes, les chambres d'hôtel que l'on découvre la première fois, les lits défaits, et les voiles blancs qui dansent aux fenêtres, gonflés par le vent.» A.S. Dans cet autoportrait qui mêle violence de l'histoire et passion de l'intime, Alexandra Schwartzbrod rassemble les fragments d'une vie et nous éclaire sur son parcours de journaliste, depuis ses débuts au journal Les Échos puis à Libération, où elle est aujourd'hui directrice adjointe de la rédaction. À 20 ans elle s'oriente par hasard vers l'armement, fréquentant un milieu interlope, principalement masculin. À 40 ans, en 2000, elle part à Jérusalem comme correspondante de Libération, pensant vivre un événement historique, la création d'un État palestinien, qui signerait la paix entre Israël et les Palestiniens. Elle assistera plutôt à la deuxième Intifada. Ce conflit reste une tragédie, amplifiée par les attaques du Hamas en Israël le 7 octobre 2023 et la riposte israélienne sur Gaza. Même si la paix semble être aujourd'hui une utopie, Alexandra Schwartzbrod refuse de ne plus y croire. Voici une vie de femme libre, d'amoureuse, de journaliste, de mère, d'écrivaine, une vie où l'engagement a toujours été au rendez-vous. Au centre de ses passions, le journal Libération, l'histoire de toute une génération.
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Dans le désert, un ranch hors norme se dresse au milieu des sables. Des hommes armés veillent sur un mort-vivant. Un homme qui incarnait autrefois la force armée et la puissance. L'ex-Premier ministre d'Israël, Ariel Meron. Il n'est plus qu'un corps sans chair. Son visage émacié disparaît sous la barbe et les cheveux longs. Les côtes saillent sous sa peau nue, blanche et fine telle une feuille de papyrus. Les médecins assurent que son cerveau est mort.
Pourtant, un matin, il se réveille. Arrache ses perfusions. Se lève.
Ariel serait-il le Messie? Il en est convaincu. Il a été envoyé du néant pour ramener la paix.
La nouvelle se répand dans tout le pays. Et le miracle a lieu : sépharades, ashkénazes, Russes, Arabes, Éthiopiens, religieux, laïcs, pacifistes ou va-t-en-guerre, les Israéliens célèbrent tous le réveil du grand homme.
Cette liesse sera de courte durée...
Cette fable tout à la fois grave et légère, qui met en scène la diversité de la société israélienne, s'inspire librement du destin d'Ariel Sharon, plongé dans le coma depuis 2006.
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"Je vivais dans le quartier de Musrara, sur la ligne séparant Jérusalem-Ouest de Jérusalem-Est, cité israélien.
Une vieille maison arabe dont le couloir central était une ancienne ruelle de souk. (...) J'achetais les pitas chez le boulanger palestinien de l'autre côté du boulevard, chaudes et moelleuses comme une peau d'enfant sortant du sommeil, et les bagels saupoudrés de sel chez un vendeur de falafels israélien de la rue Hanevi-im, la rue des Prophètes." Jérusalem, un lieu unique où les passions se déchaînent, où la vie brûle plus que partout ailleurs.
Une ville ambiguë où l'Histoire est au coeur de chacun, où l'on s'interpelle parfois par des "shalom habibi !" ("salut" en hébreu, "chéri" en arabe), ultime espoir de paix. Au-delà de celles et ceux qui la peuplent et l'animent, cette ville concentre les fureurs et les vénérations d'une bonne part de l'humanité.
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« Longtemps, j'ai cru que je n'aimais pas le sexe; seul m'occupait l'amour, le plaisir n'en était qu'un des attributs. j'ai été nommée en Orient vingt-huit jours avant le début de la guerre, et ma vie en a été bouleversée... » Telles sont les premières lignes du journal intime que Viviane reçoit un jour par la poste accompagné d'une fiole exhalant un mystérieux parfum, mélange d'ambre et de pâte d'amande. D'où vient ce texte ? Pourquoi le lui a-t-on envoyé ? Et surtout, qui est la femme qui se livre ainsi, avec rage et impudeur, n'omettant aucune de ses aventures érotiques ? A-t-elle un lien avec ces noyées que l'on retrouve au même moment dans l'Ourcq, accrochées à une écluse, au pied de l'appartement où Viviane exerce comme psychologue, spécialisée dans les "addictions" ? La jeune femme est happée par une enquête qui, au fil des pages, va la mener bien au-delà des berges du canal et l'inciter à franchir toutes les frontières, y compris et surtout celles du sexe.